Il y a des jours comme cela, un peu plus marquants que d’autres…

Hier midi, au beau milieu de la pause déjeuner, un transporteur sonne et annonce qu’il nous livre une palette … A priori plutôt inhabituel pour un cabinet d’avocats… Et puis tout d’un coup, je tilte ! Ah mais oui, ça y est, ILS arrivent !

ILS, ce sont les livres. Le fruit de 10 mois de travail d’écriture et de 6 années de pratique du legal design.

Mes émotions sont très contrastées , je dois l’avouer à la réception des livres :

🤗 Top, je les ai reçus à temps pour le RDV de la Transformation du Droit de la semaine prochaine ;

🤔 Est-ce que le livre a son utilité ?

😳 Est-ce que j’ai bien fait d’y passer autant de temps ? Est-ce que c’était la bonne chose à faire ?

🤓 Est-ce qu’il va, comme je l’espère, servir à « populariser » le Legal Design, ou du moins en donner la vraie dimension ?

😲 Encore plein de choses à organiser pour la communication !!!

😬 Comment va-t-il être « jugé » ?

Laurence ORTEGAT, la coach grâce à laquelle j’ai pu réaliser ce projet en un temps record, lorsque je lui ai envoyé cette photo m’a écrit : « Publie cette photo, elle est super ! ».

Je finis par le faire ce matin, car même si cela m’intimide, je me dis que cela peut montrer aussi que TOUT EST POSSIBLE !

Alors, quel que soit l’accueil qui sera réservé à cet ouvrage, j’y ai mis tout mon cœur et toute ma conviction !

Je me suis donnée comme mission, au travers de mes activité, de contribuer à faire bouger le monde du droit, à valoriser son rôle dans les rapports humains et dans le fonctionnement de notre démocratie.

Ce livre a été pour moi une façon de le faire et de l’affirmer.

Maintenant, c’est le moment de lâcher prise et de lui laisser vivre la vie qu’il doit avoir 😉 

Alors, c’est parti ! 🔥 

Enquête sur le Legal Design

A l’occasion du LEGAL DESIGN SPRINT, qui nous permet de faire parcourir la France et faire découvrir le Legal Design, nous avons décidé de mener l’enquête.

Il est aujourd’hui difficile de bien appréhender si, dans l’univers des professionnels du droit, le legal design :

  • est bien compris ?
  • commence à prendre sa place ?
  • suscite encore beaucoup d’interrogation ?

Alors quoi de mieux que d’appliquer la méthode legal design et d’aller à la rencontre des utilisateurs ou potentiels utilisateurs du Legal Design !

Voici une brève rétrospective de la visibilité du legal design en France, à travers l’évolution du salon de la Legaltech :

𝟮𝟬𝟭𝟳 : Le Legal Design est encore très confidentiel : seul le stand de Miroslav et quelques intervenants en parle.

𝟮𝟬𝟭𝟴 : Le Legal Design renforce sa présence. Avec d’autres acteurs, nous commençons à animer des conférences pour faire-savoir ce qu’est le Legal Design. C’est cette année-là que quelqu’un m’interpelle et me demande si je n’ai pas peur d’être ridicule avec mes dessins 😉

𝟮𝟬𝟭𝟵 : Une belle année pour le Legal Design avec plusieurs évènements qui se tiennent au niveau européen. Et la présence des acteurs du Legal Design au Village de la Legaltech se renforce

𝟮𝟬𝟮𝟬 : Le COVID entraîne des changements « forcés » chez les professionnels du droit. Bien sûr avec l’utilisation de nouveaux outils numériques qu’ils ne s’étaient pas encore appropriés. Mais cela incite certains à explorer également la piste du Legal Design.

𝟮𝟬𝟮𝟭 : Le Village de la Legaltech devient les Rendez-vous des Transformations du Droit et le legal design acquiert en quelque sorte ses lettres de noblesse : un village entier lui est consacré ! 🍾 Et avec les membres de l’association le LAB LEGAL, nous organisons la programmation avec des ateliers et conférences sur le sujet.

Quelque chose se passe donc, mais où en sont réellement les professionnels du droit avec le legal design ? C’est ce que nous aimerions découvrir !

📑 Et bien évidemment, nous nous ferons un plaisir de partager avec vous les résultats !

📢 📢 📢 Alors n’hésitez plus et 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗲𝘇 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗷𝗲𝘁 𝗴𝗿𝗮̂𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗲𝗻𝗾𝘂𝗲̂𝘁𝗲 !

Il vous suffit de cliquer sur le lien suivant :
https://bit.ly/EnqueteLegalDesign

Le Legal Design Sprint

Peut-être ne savez-vous pas encore ce qu’est le 𝗟𝗲𝗴𝗮𝗹 𝗗𝗲𝘀𝗶𝗴𝗻 ? Ou bien vous en avez vaguement entendu parler, mais vous ne savez pas exactement ce qui ce cache derrière cet anglicisme ? Alors, peut-être devriez-vous envisager de vous inscrire au LEGAL DESIGN SPRINT !

💬 𝗣𝗢𝗨𝗥𝗤𝗨𝗢𝗜 ?

Nous parcourons la France pour que vous ne passiez pas à côté de cette méthode.

Cela nous tient à cœur de vous faire expérimenter comment le Legal Design peut redonner du sens à votre quotidien et vous donner une nouvelle dynamique sur la durée, à vous, votre équipe, votre structure.

💬 𝗢𝗞, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗰𝗲𝗹𝗮 𝗻𝗲 𝗺𝗲 𝗱𝗶𝘁 𝘁𝗼𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗮𝘀 𝗰𝗲 𝗾𝘂’𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝗟𝗲𝗴𝗮𝗹 𝗗𝗲𝘀𝗶𝗴𝗻 !

Le Legal Design a pour vocation de rendre le droit plus accessible, digeste et compréhensible pour nos interlocuteurs non-juristes.

C’est à la fois un état d’esprit (se centrer sur son interlocuteur) et une méthode pour oser envisager autrement la façon dont nous parlons, rédigeons, présentons le droit. Tout simplement !

💬 ?????

A mon avis, dans votre tête, toute une série de pensées commencent à venir :

Je suis juriste, je ne suis pas créatif !
Et ma responsabilité professionnelle dans tout cela ? On ne peut pas tout mettre sur un schéma ou un dessin ! C’est risqué !
Les clients ne vont plus me prendre au sérieux !
Si je me rends plus accessible, je ne vais plus servir à rien, et je vais perdre mes clients !
Les opérationnels ne viendront plus me voir s’ils comprennent tout !

Rassurez-vous, ces réflexes sont normaux. Se former au Legal Design ne signifie pas que vous allez révolutionner en un jour vos pratiques métiers…. ni que d’un seul coup vos interlocuteurs vont devenir aussi expert que vous !

Mais nous espérons que vous allez infléchir vos pratiques pour faciliter les échanges avec eux et libérez leur parole !

💬 𝗘𝘁 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗲𝘇 𝗰𝗲𝗹𝗮 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘃𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗶𝗻 ?

Nous avons réuni des partenaires qui sont convaincus comme nous que le monde du droit bouge et doit encore bouger pour prendre en mains son avenir.

SECIB / Groupe Septeo Genapi SECIB / Groupe Septeo Droits Quotidiens Legal DesignILOH – Innovative Legal Open Host Groupe Revue Fiduciaire Village de la Justice

Alors, juristes, notaires, avocats, commissaires de justice et tous les autres métiers qui utilisent le droit, n’hésitez plus et rejoignez l’aventure du LEGAL DESIGN SPRINT : 1 journée au cours de laquelle nous vous ferons découvrir le champ des possibles du Legal Design !

Si vous êtes du côté de 𝗠𝗼𝗻𝘁𝗽𝗲𝗹𝗹𝗶𝗲𝗿, nous pouvons nous y retrouver le 𝟴 𝗷𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 prochain !

Il m’arrive d’entendre : « Mais moi, je fais déjà du Legal Design en fait ! »

Faire des tableaux, des synthèses visuelles, des schémas, ce n’est pas forcément faire du Legal Design. C’est un premier pas pour essayer de se rendre plus accessible. Le Legal Design, ne peut être réduit à la production de simples « représentations visuelles ». C’est pour cela que j’ai utilisé la représentation de l’iceberg.

Dans notre travail rédactionnel, en tant que juristes, nous avons tendance à utiliser un jargon juridique complexe. Ce n’est qu’en se contraignant et en se concentrant sur le fait d’écrire pour être lu et compris, que nous pouvons appliquer le langage clair et devenir accessibles pour nos interlocuteurs.

Et bien, de la même façon, vous pouvez concevoir des représentations visuelles qui ne seront pas pour autant mieux comprises que vos écrits.

🤔 𝗣𝗢𝗨𝗥𝗤𝗨𝗢𝗜 ? Et bien tout simplement parce que vous êtes passés à côté d’un prérequis incontournable : changer de posture et aller au-delà de votre posture d’expert.

🎯 Pour véritablement entrer dans une démarche Legal Design, il est nécessaire et indispensable de 𝘀𝗲 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝘀𝗼𝗻 𝘂𝘁𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿, le destinataire de vos contenus juridiques.

Pour qui faites-vous ce tableau ? A qui s’adresse ce schéma ? Comment va-t-il être utilisé, transmis ?

Quels sont les besoins de votre utilisateur face à un contenu juridique ?

𝗖𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝗰𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗳𝗼𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗟𝗲𝗴𝗮𝗹 𝗗𝗲𝘀𝗶𝗴𝗻 𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲 𝗲𝘅𝗽𝗹𝗼𝗿𝗮𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲.

👥 Et une fois que vous aurez les réponses à ces premières questions, il vous sera utile de les confronter à la réalité du terrain, mais aussi au vécu au sein de votre équipe, de votre structure. Votre représentation de votre interlocuteur est-elle assez précise, peut-elle être enrichie ?

𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗮𝗯𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗱𝘂 𝗟𝗲𝗴𝗮𝗹 𝗗𝗲𝘀𝗶𝗴𝗻.

🛠️ Et enfin, d’autres disciplines peuvent vous être utiles dans vos réflexions : graphiste, designer, spécialiste des neurosciences, legaltech, etc. Le Legal Design c’est aussi sortir du monde juridique pour s’imprégner d’autres cultures et des informations et méthodes pertinentes qu’elles peuvent nous apporter.

𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 𝗽𝗹𝘂𝗿𝗶𝗱𝗶𝘀𝗰𝗶𝗽𝗹𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗟𝗲𝗴𝗮𝗹 𝗗𝗲𝘀𝗶𝗴𝗻.

🔥 Ces étapes sont indispensables pour débuter. Avec le temps, cela deviendra des automatismes. Mais attention, parfois la nature revient très vite. Il est toujours utile de faire un pas de côté pour valider que nous ne sommes pas dans notre posture d’expert, mais bien 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝘁𝗲̂𝘁𝗲 𝗱𝘂 𝗱𝗲𝘀𝘁𝗶𝗻𝗮𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲𝗻𝘂𝘀.

🎙️ Et vous, qu’est-ce qui vous a aidé à changer de posture et vous centrer sur votre utilisateur ?

20 ans, j’avoue que cela fait un choc, quand même….

J’ai donc choisi de saisir l’occasion de faire le point sur ces 20 années d’exercice. Une belle occasion de regarder en arrière, de se rendre compte du chemin parcouru mais aussi de témoigner de mon vécu au sein de cette belle profession.

Pas facile de se remettre dans la peau de cette jeune femme de 24 ans…. le 7 février 2001 dans la magnifique salle de la 1ère chambre de la Cour d’appel de Paris.

J’étais à l’époque fiscaliste dans un « grand cabinet anglo-saxon » parisien après un DJCE (Diplôme Juriste Conseil d’Entreprise). Je faisais la queue le matin devant le bureau des associés pour me voir confier des recherches techniques. Je maniais les fameux « gros bleus », ces encyclopédies fiscales avec les feuillets blancs, les feuillets verts pour les mises à jour et les feuillets roses, à ne pas oublier pour les dernières jurisprudences ! Et oui, la documentation n’était pas encore en ligne à l’époque 😊

En intégrant la profession d’avocat, j’ai eu l’impression de faire désormais partie de quelque chose d’important. Oui, mais quoi ? C’est ce que j’ai mis plusieurs années à découvrir et que j’ai eu envie de partager avec vous aujourd’hui.

L’importance du titre (2001-2007)

Être avocat, c’est faire partie d’une profession respectée pour son savoir et symbolisée par le prestige de la robe. Au début, il faut se fondre dans ses « codes » (dans tous les sens du terme d’ailleurs), les subir parfois…. Se faire appeler « Maître » ? Dire en soirée « je suis avocat ». Avoir l’impression que cela force le respect pour certains. Pour d’autres, il peut y avoir une part de snobisme.

Mais, le revers de la médaille, c’est des journées (et soirées) à rallonge, la pression tant vis-à-vis des associés que des clients, la responsabilité, le doute sur ses compétences techniques, la peur de décevoir, de ne pas avancer aussi vite que les autres pour « gravir les échelons »,etc.

Et puis l’Amour est arrivé. Imprévisible, il embarque la parisienne que je suis à …. Cholet, dans le Maine et Loire ! Heureusement, mon cher et tendre m’avait prévu quelques repères en m’emmenant assez vite à la Gaubretière où se trouve le siège de Free Lance. Pour une fan de chaussures, c’est top ! J’en ai d’ailleurs fait profiter mes amies parisiennes qui me rendaient visite (elles se reconnaîtront) !😊

La recherche de la liberté et de l’indépendance (2007-2013)

Je rejoins donc le barreau d’Angers dans un cabinet d’envergure nationale. Je suis la seule fiscaliste du bureau de Cholet et je m’étonne d’être autonome dans le traitement des dossiers. Moi, qui me mettais la pression, j’en suis tout à fait capable. Et je m’en sors très bien !

Avocat à Paris, avocat en province, quelle différence ? L’unité des bilans n’est pas toujours la même, on passe parfois des millions aux milliers. Oui, c’est vrai. Mais cela ne change rien au besoin de conseils. C’est aussi gagner en proximité avec les dirigeants d’entreprise.

Pour une jeune maman, être en province et travailler près du bureau permet de concilier son investissement professionnel et sa vie de famille. Même si c’est parfois culpabilisant de ne jamais être à la sortie de l’école, ne pas pouvoir se permettre d’être parents accompagnant pour aller à piscine, à la bibliothèque ou au musée, etc C’est aussi la période des questionnements. Le cap des 10 ans dans la profession est passé.

Est-ce que je me vois associée ? Est-ce que l’on va me proposer d’être associée ? Avoir dans sa signature, sur sa carte de visite le sésame « avocat associé ». Est-ce encore un signe de plus de faire partie de quelque chose d’important ? Est-ce nécessaire pour moi de devenir associée ? Pourquoi ? Pour quoi ?

Prendre conscience qu’en réalité, ce qui compte pour moi, c’est la liberté, l’indépendance. Avocat, c’est une profession libérale. Alors, pourquoi ne pas tenter l’aventure ? L’envie d’entreprendre est là, bien présente. Après de hésitations et tergiversations, c’est décidé, je me lance !

Trouver le sens (depuis 2013)

Je crée le cabinet CALLIOS en avril 2013. Mon 3ème enfant 😊 Si j’avais su ce qui m’attendais, j’aurais franchi le pas plus tôt. Mais l’important est de se sentir prêt, au-delà des incertitudes .

Ma mission de conseil des dirigeants d’entreprise chevillée au corps, je m’aperçois de façon plus exacerbée que les avocats n’ont pas toujours une bonne image. Pour le dirigeant, c’est souvent une pure ligne de coût, toujours trop cher pour du « copier-coller ». En réalité, j’ai le sentiment que les clients ne perçoivent pas la valeur de mes conseils, de mes accompagnements. Je côtoie les réseaux (CJD, Réseau Entreprendre, etc). Mais je n’excelle pas dans cet exercice. Je m’y contrains au début. J’y fais de très belles rencontres. Souvent, lorsque j’annonce que je suis avocat. J’ai l’impression que quelque chose s’éteint dans l’œil de mes interlocuteurs. Ils me voient comme un prestataire de service qui vient chercher des clients. Ils ne me voient presque jamais comme un pair, un dirigeant d’entreprise comme eux. Du coup, je me demande si je ne devrais pas me présenter comme simple conseil aux dirigeants. C’est le début de l’engouement pour le terme de « coach ». Ce serait peut-être plus facile ? J’en ai assez des clichés qui collent à la peau des avocats. Notre profession n’est pas assez « dans le coup », ne s’adapte pas suffisamment vite à la mutation de notre société.

Quitter la profession d’avocat ? Tout au fond de moi, je ne peux pas me résoudre à seulement critiquer et être insatisfaite de l’état de notre profession. Alors, je décide d’utiliser les méthodes des dirigeants d’entreprise. Je me forme au webmarketing, à la communication. Je lis beaucoup de livres sur l’entrepreneuriat, les stratégies marketing. Je fais du développement personnel, j’apprends à identifier mes forces.

C’est alors que mes pratiques métiers commencent à évoluer. J’utilise plus de couleurs, de visuels. Je rencontre une designer. Ensemble, nous créons un visuel pour expliquer au dirigeant la fiscalité et les charges sociales. Je vois que mes clients y voient de l’intérêt. Nous parlons le même langage. Je crée un second outil pour aider mes clients dans la construction de leur pacte d’associés. Ils apprécient énormément ! Il se sentent écoutés, compris. Je ne commence pas par leur parler juridique. Je m’intéresse à leur projet, leurs préoccupations, leurs envies. Je les questionne. Ils sont au centre de la discussion, pas mes compétences. Je suis centrée client. Je fais du Legal Design ! Nous sommes en 2015. Mon chiffre d’affaires augmente, j’agrandis l’équipe.

J’ai changé de posture. Je suis tellement heureuse de constater que mes clients me voient comme une réelle partenaire au service de leurs projets ! Les outils numériques sont indispensables. Ils m’aident à gagner en efficacité, mieux organiser mon cabinet. D’ailleurs, j’en ai testé beaucoup !

Mais le Legal Design, c’est LA solution pour détruire ce mur d’incompréhension avec les clients ! Alors, pourquoi ne pas partager cette expérience et contribuer, à mon humble niveau, à la mutation des professions du droit ?

Le Legal Design est au cœur du développement de mon activité car il me permet de nourrir mon feu sacré : j’essaie au quotidien de rendre le droit plus accessible. Ainsi, j’ai l’impression de contribuer à renforcer notre démocratie. Et convaincre mes confrères, mes consoeurs de faire de même, de s’y mettre. Réinventer la profession d’avocat pour qu’elle rayonne au service de notre société.

Voilà ce qui est important, pour moi, en tant qu’avocat aujourd’hui.
Je suis fière et reconnaissante d’être avocat depuis 20 ans ! Et je suis curieuse de savoir ce que me réserve la suite de mon aventure au sein de ce nouvel écosystème …

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